Prologue
Claire a passé la porte et a fait quelques pas dans le bistrot. Dans le brouhaha des conversations, personne ne semble la remarquer.
Elle connaît cet endroit depuis cinquante ans, 1968.
Claire avait dix-huit ans et n’y était jamais revenue.
C’est toute à ses rêves que la voix lui a sauté aux oreilles. Cette voix, comme un coup de poing dans la poitrine. Claire la connaît, elle la connaît si bien.
Elle s’est retournée vers le bar et elle l’a vu. Nicolas est là, grand, joyeux, le regard clair et les boucles noires sur le front.
Nicolas est là et le cœur de Claire s’arrête.
Il ne la voit pas alors elle le regarde à en perdre le souffle.
C’est lui mais il y a cinquante ans, il n’a pas changé !
Il a disparu en 1968, un matin de mai, un beau matin de printemps.
L’espace d’un instant, mettre mes pas dans ceux de Claire, me promener dans Paris, redécouvrir à la lumière du roman une ville habitée.
Chercher des fantômes, y trouver des lumières vibrantes.
Sur les quais, les terrasses de café, dans les ruelles près de La Sorbonne, loin du tumulte de la ville, dessiner en silence une carte du tendre.
Converser avec l’auteur, en parfaite résonance, être traversée par cet amour hors du temps, des limites, des conventions.
Une conversation intime, presqu’un retour à la maison.
Si Claire à la robe orangée est une histoire d’amour romanesque, gagnée face au reste du monde et ses drames, la fiction est un prétexte, qui nous apprend aussi quelque chose de nos réalités.
Richard Morier nous invite doucement à la rencontre, à la beauté, à la bienveillance, semblant nous dire, ne soyez pas effrayés.
« Respire, vole, ris et quand tu as terminé…recommence. »
SC
« Richard Morier pratique un art rare…c’est un distillateur d’amour.. Ses outils, les mots. Il crée des images aux parfums d’enfance heureuse au bord d’un fleuve tantôt alangui, tantôt sauvage. Comme la passion qui anime Claire, sa belle héroïne qui, durant 50 ans, cherchera son amour évanoui…Et c’est dans un labyrinthe de souvenirs, de rencontres fortes, de chemins abandonnés que cet auteur, amoureux des mots simples et doux, nous conduit pas à pas… Et, par dessus tout, viennent les Temps suspendus …Petites gouttes d’ Essence de Vie, sensations cosmiques, quasi divines égrénant cet absolu désir d’éternité…Amour Amour Amour… »
D W
« Claire à la robe orangée »
Au carnet de voyage des lecteurs :
« Dès qu’on entre dans ce roman, comme dans « la 7ème Lettre » ou « Akris »…., il vous habite. Il ne peut être le livre qu’on oublie dans un coin.
Les personnages sont tellement authentiques, les descriptions tellement précises, que chacun y reconnaît une part de son enfance, de son histoire. C’est bouleversant !!!
On y trouve de belles âmes, et puis aussi des êtres si misérables, que leur frustration les conduit à l’impensable. C’est toute la nature humaine !
Au-delà, il y a tellement de rêve, de tendresse, d’émerveillement, et aussi de chagrin, de souffrance…. que ce livre nous transporte bien loin.
Merci Richard. Et Merci aussi pour votre empathie envers vos lecteurs.
Votre intérêt pour les différents commentaires et remarques, ainsi que les partages, sont là pour en témoigner. »
BB
Aujourd’hui un message particulier, si touchant et si intime qu’il restera anonyme à la demande de son auteur.
La vie des livres aussi est faite de rendez-vous bien au delà des hasards.
« Claire à la robe orangée »
Bonjour
Je suis obligée d’écrire parce que je viens de terminer l’histoire de Claire. J’ai trouvé ce livre sur une brocante. J’ai eu la curiosité de le lire. Je l’ai pris sans lire le résumé. Mais ce roman avait un message à me délivrer. Comment survit-on à la disparition de son grand amour ?
Je me suis complètement laissé porter par cette histoire.
Et pour finir, je vois en fin de lecture que vous avez terminé ce livre le 3 avril 2022.
Ce jour-là, je regardais mon mari mourir dans un hôpital parisien, fauché par un cancer fulgurant. Et depuis, je me demande s’il me voit et m’entend, s’il est encore là, quelque part. Ça peut rendre fou la disparition de l’être aimé.
Je trouve ça dingue que ce livre me soit arrivé dans les mains au détour d’un vide grenier. Je l’ai terminé aujourd’hui, jour de l’anniversaire de mon mari. Il aurait eu 55 ans aujourd’hui.
Croyez-vous au hasard ?
Je sors de cette lecture complètement bouleversée.
Merci de l’avoir écrite. C’est dingue cette histoire quand même. »
Je viens de terminer de lire « Claire à la robe orangée »…
J’ai beaucoup apprécié ce livre : votre écriture, vos descriptions, votre créativité et vos messages d’Homme Sage…
Encore merci…»
Aditi
J’ai lu Claire à la robe orangée beau, triste, émouvant.
Vous n’avez rien oublié, climat familial, elle se consume d’amour elle rencontre la perversité l’amour amical, la mort et la vie.
Merci pour ce moment agréable que j’ai eu à lire ce roman ».
Véronique Venereux